POÈMES
POÈMES
Souvenirs de mon jardin
Pied de mûre
Quel beau pied de mûre.
Une arbre élancé et chargé.
Ses branches traversaient la fenêtre
en parfumant toute la maison.
Ses petits fruits étaient sucrés et doux
ils chatouillaient la bouche.
Les manger était amusant.
Penser à mon pied de mûre,
m’apporte un souvenir savoureux.
Les cigales
La chanson des cigales
commençait très tôt,
tandis que grand-mère faisait le café
par le filtre en tissu.
Le soleil réchauffait la terre,
les cigales accroissaient le vacarme.
Certaines chantaient ensemble dans les arbres,
d’autres sur les feuilles des arbustes.
Toutes, cependant, formant un grand choeur,
nous appelaient pour jouer
dans l’immense jardin.
Allez les filles, avant que la pluie n’arrive!
La clôture de caramboles
Pour nous, c’était un vaste jardin,
où nous jouions toute la journée
et nous vivions de grandes aventures.
Dans la cour, il y avait un tatou, des jabuticabas, des goyaves,
une belle vigne que grand-père avait plantée,
et la clôture de caramboles.
Là, nous gardions nos secrets,
petites lettres d’amour écrites pour les garçons
qui le soir venaient dans le jardin pour nous espionner.
Sentiment pur et naïf d’une enfance
que je ne peux déjà plus faire revenir.
Comme la clôture de caramboles me manque!
Les noisettes
L’escalier qui nous conduisait au jardin
était long et sinueux.
Sa forme nous faisait penser
à un gros escargot.
Quand grand-mère ne nous épiait pas,
nous glissions sur la rampe
et nous nous amusions avec le jeu.
Mais le mieux, c’était de casser les noisettes.
Chacun avec son bol, à remplir et à servir à table.
Mais quand on en cassait la coquille dure,
pauvres noisettes,
presque toutes roulaient au pied de l’escalier…
C’était l’histoire que nous racontions à grand-mère.
Ainsi, nous nous rassasions de ces petits délices!
La vigne
Grand-père planta une belle vigne dans la cour.
Ses fruits, rondement parfaits,
pendaient à la tonnelle de bambou
en formant un vaste ciel de raisins.
Chaque grappe exhalait un parfum délicieux dans la cour
nous laissant avec un désir énorme de les dévorer.
La chance du grand-père,
nous étions si petites
que nous ne pouvions atteindre le ciel de raisins.
De la fenêtre, il regardait fièrement,
sa belle vigne, intacte.
Allô?!
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PATRÍCIA MONTÊS © 2019 - Tous droits réservés